Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/360

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Tout ce qui n’était pas commandement d’armées, Et vous ne consentiez qu’au nom de général ; Cid était le baron suprême et magistral ; Vous dominiez tout, grand, sans chef, sans joug, sans digue, Absolu, lance au poing, panache au front. »

Rodrigue Répondit : « Je n’étais alors que chez le roi. »

Et le scheik s’écria : « Mais, Cid, aujourd’hui, quoi, Que s’est-il donc passé ? quel est cet équipage ? J’arrive, et je vous trouve en veste, comme un page, Dehors, bras nus, nu-tête, et si petit garçon Que vous avez en main l’auge et le caveçon ! Et faisant ce qu’il sied aux écuyers de faire !

— Scheik, dit le Cid, je suis maintenant chez mon père. »