Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/421

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Qu’il vive ! au couvent !

— Mais s’il reparaît plus tard ?

Dit Jorge.

— Oui, s’il revient ? Dit Materno l’Hyène.

— S’il revient ? disent Ponce et Ramon.

— Qu’il revienne ! Réplique Pacheco. Frères, si maintenant Nous le laissons vivant, nous le faisons manant. Je lui dirais : « Choisis : la mort, ou bien le cloître. » Si, pouvant disparaître, il aime mieux décroître, Je vous l’enferme au fond d’un moutier vermoulu, Et je lui dis : C’est bon. C’est toi qui l’as voulu. Un roi qu’on avilit tombe ; on le destitue Bien quand on le méprise et mal quand on le tue. Nuno mort, c’est un spectre ; il reviendrait. Mais, bah ! Ayant plié le jour où mon bras le courba,