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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/520

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Si belle, que Vénus, jalouse de sa gorge, La traîna toute nue en la céleste forge Et la fit sur l’enclume écraser par Vulcain ; Eh bien, autant l’étoile éclipse le sequin, Autant le temple éclipse un monceau de décombres, Autant vous effacez toutes ces belles ombres ! Ces coquettes qui font des mines dans l’azur. Les elfes, les péris, ont le front jeune et pur Moins que vous, et pourtant le vent et ses bouffées Les ont galamment d’ombre et de rayons coiffées. — Flatteur, tu chantes bien, » dit Mahaud. Joss reprend : « Si j’étais, sous le ciel splendide et transparent, Ange, fille ou démon, s’il fallait que j’apprisse La grâce, la gaîté, le rire et le caprice, Altesse, je viendrais à l’école chez vous ; Vous êtes une fée aux yeux divins et doux,