Cette page n’a pas encore été corrigée
VII. COMMENCEMENT DE L’ANGOISSE
Alors il s’éloigna de près d’un jet de pierre,
Et se mit à genoux, et fit une prière.
Il resta longtemps seul et comme plein d’effroi.
Il disait : — « Ecartez ce calice de moi,
« Seigneur ! S’il faut mourir pourtant, que la mort vienne !
« Que votre volonté soit faite, et non la mienne. »
Le reste dans le ciel ténébreux se perdit.
Les disciples dormaient. Christ revint, et leur dit :
— Quoi donc ! vous n’avez pu même veiller une heure !
Il reprit :
- C’est ainsi qu’il convient que je meure.