Page:Hugo - La Fin de Satan, 1886.djvu/192

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VIII. CHRIST VOIT CE QUI ARRIVERA

 
Il alla de nouveau prier au fond du bois.

Il songeait, et sa voix disait :

                                                   - Mon âme est triste
Jusqu’à la mort ; et l’homme en moi tremble et résiste ;
Je frémis comme Job, je crains comme Judith.

Puis il parla si bas que Dieu seul entendit.

Soudain il s’écria, pâle comme un prophète :

— Deuil, lamentation et douleur sur ta tête,