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Parfois on rampe accablé
Dans le blé,
Mais juillet a pour ressource
L’ombre, où, loin des chauds sillons,
Nous mouillons
Nos pieds roses dans la source.
Depuis qu’ils sont sous les cieux,
Soucieux
Du bonheur de la prairie,
L’herbe et l’arbre chevelu
Ont voulu
Dans leur tendre rêverie
Qu’à jamais le fruit, le grain,
L’air serein,
L’amourette, la nichée,
L’aube, la chanson, l’appât,
Occupât
Notre joie effarouchée.
Vivons ! chantons ! Tout est pur
Dans l’azur ;
Tout est beau dans la lumière ;
Tour vers son but, jour et nuit,
Est conduit ;
Sans se tromper, le fle