Page:Hugo - La Fin de Satan, 1886.djvu/270

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uve erre.

Toute la campagne rit ;
Un esprit
Palpite sous chaque feuille ;
— Aimons ! murmure une voix
Dans les bois ;
Et la fleur veut qu’on la cueille.

Quand l’iris a diapré
Tout le pré,
Quand le jour plus tiède augmente,
Quand le soir luit dans l’étang
Eclatant,
Quand la verdure est charmante,

Que dit l’essaim ébloui ;
Oui ! oui ! oui !
Les collines, les fontaines,
Les bourgeons verts, les fruits mûrs,
Les azurs
Pleins de visions lointaines,

Le champ, le lac, le marais,
L’antre frais,
Composent, sans pleurs ni peine,
Et font monter vers le ciel
Eternel
L’affirmation s