Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/279

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Je m'étais figuré que lorsque cet Etna,
La Révolution, prit feu, s'ouvrit, tonna,
Rugit, fendit la terre, et cracha sur le monde
Sa lave alors terrible et maintenant féconde,
Que, lorsque, vierge altière et proclamant nos droits,
L'Idée offrit la guerre au groupe affreux des rois,
Lorsqu'apparut, hautaine, à travers les fumées,
Cette Diane, en laisse ayant quatorze armées,
Que lorsque Danton prit l'Europe corps à corps,
Que lorsqu'on entendit les meutes et les cors,