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Page:Hugo - Les Travailleurs de la mer Tome II (1892).djvu/232

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LES TRAVAILLEURS DE LA MER

de la pointe de la lame fit sauter le couvercle de la boîte.

La boîte s’ouvrit.

Il n’y avait dedans que du papier.

Une petite liasse de feuilles très minces, pliées en quatre, tapissait le fond de la boîte. Elles étaient humides, mais point altérées. La boîte, hermétiquement fermée, les avait préservées. Gilliatt les déplia.

C’étaient trois bank-notes de mille livres sterling chaque, faisant ensemble soixante-quinze mille francs.

Gilliatt les replia, les remit dans la boîte, profita d’un peu de place qui y restait pour y ajouter les vingt guinées, et referma la boîte le mieux qu’il put.

Il se mit à examiner la ceinture.

Le cuir, autrefois verni à l’extérieur, était brut à l’intérieur. Sur ce fond fauve quelques lettres étaient tracées en noir à l’encre grasse. Gilliatt déchiffra ces lettres et lut : Sieur Clubin.