Page:Hugo - Lucrèce Borgia, Dessau, 1833.djvu/79

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Don Alphonse. Oui, et l’on n’a jamais pu retrouver ce soldat.

Gennaro. C’était moi.

Don Alphonse. Pardieu, mon capitaine, ceci mérite récompense. —est-ce que vous n’accepteriez pas cette bourse de sequins d’or ?

Gennaro. Nous faisons serment, en prenant le service de la république, de ne recevoir aucun argent des souverains étrangers. Cependant, si votre altesse le permet, je prendrai cette bourse, et je la distribuerai en mon nom aux braves soldats que voici. Il montre les gardes.

Don Alphonse. Faites.

Gennaro prend la bourse.

—mais alors vous boirez avec moi, suivant le vieil usage de nos ancêtres, comme bons amis que nous sommes, un verre de mon vin de Syracuse.

Gennaro. Volontiers, monseigneur.

Don Alphonse. Et pour vous faire honneur comme à q