Voilà tout.
Et c’est encor ma faute ! et qui me punira ?
Car tu pardonneras encor ! Qui te dira
Ce que je souffre au moins lorsqu’une larme noie
La flamme de tes yeux dont l’éclair est ma joie !
Oh ! mes amis sont morts ! Oh ! je suis insensé !
Pardonne. Je voudrais aimer, je ne le sai.
Hélas ! j’aime pourtant d’une amour bien profonde ! —
Ne pleure pas ! mourons plutôt ! — Que n’ai-je un monde ?
Je te le donnerais ! Je suis bien malheureux !
Vous êtes mon lion superbe et généreux !
Je vous aime.
Si l’on pouvait mourir de trop aimer !
Monseigneur ! je vous aime, et je suis toute à vous.
Oh ! qu’un coup de poignard de toi me serait doux !
Ah ! ne craignez-vous pas que Dieu ne vous punisse
De parler de la sorte ?
Tu le veux. Qu’il en soit ainsi ! — J’ai résisté.