l’Institut. — Dans quelles circonstances l’auteur voyage à pied. — Fursteneck. — L’auteur grimpe assez haut pour constater une erreur des antiquaires. — Cadenet, Luynes, Brandes. — L’auteur subit sur la grande route son examen de bachelier. — Heimberg. — Sonneck. — Falkenburg. — L’auteur va devant lui. — Noms et fantômes évoqués. — Contemplation. — Un château en ruine. — L’auteur y entre. — Ce qu’il y trouve. — Tombeau mystérieux. — Apparition gracieuse. — L’auteur se met à parler anglais de la façon la plus grotesque. — esquisses d’une théorie des femmes, des filles et des enfants. — Stella. — L’auteur, quoique découragé et humilié, s’aventure à faire quatre vers français. — Conjectures sur l’homme sans tête. — L’auteur cherche dans le Falkenburg les traces de Guntram et de Liba. — La langue de l’homme a de si singuliers caprices, que Trajani Castrum devient Trecktlingshausen. — L’auteur déjeune d’un gigot horriblement dur. — Sa grandeur d’âme à cette occasion. — Paysage. — Saint-Clément. — Le Reichenstein. — Le Rheinstein. — Le Vaugtsberg. — L’auteur raconte des choses de son enfance. — Légende du mauvais archevêque. — Au neuvième siècle on était mangé par les rats sur le Rhin comme on l’est aujourd’hui à l’Opéra. — Moralité des contes différente de la moralité de l’histoire. — Mauth et Maüse. — Comment une petite estampe encadrée de noir, accrochée au-dessus du lit d’un enfant, devient pour lui, quand il est homme, une grande et formidable vision. — Crépuscule. — L’auteur se risque encore à faire des vers français. — Effrayante apparition entre deux montagnes de l’estampe encadrée de noir. — La Maüsethurm. — Vertige. — L’auteur réveille un batelier qui se trouve là. — A quel trajet l’auteur se hasarde. — Le Bingerloch. — Réalités difformes et fantastiques vues au milieu de la nuit. — Ce que l’auteur trouve dans le lieu sinistre où il est allé. — Description minutieuse et détaillée de cette chose horrible et célèbre. — Salut au drapeau. — Arrivée à Bingen. — Visite au Klopp. — La Grande- Ourse.
Bingen, 27 août.
De Lorch à Bingen il y a deux milles d’Allemagne, en d’autres termes, quatre lieues de France, ou seize kilomètres dans l’affreuse langue que la loi veut nous faire, comme si c’était à la loi de faire la langue. Tout au contraire,