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Page:Hugo Rhin Hetzel tome 3.djvu/18

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La miraculeuse maison saluée, je passe le pont, et je m’en vais dans la montagne. Là, je m’enfonce, je me perds, je marche devant moi, je prends le chemin qui se présente ; je regarde, chapiteau par chapiteau, les arbres, ces piliers de la grande cathédrale mystérieuse ; et, plongé dans la lecture de la nature, comme les vieux puritains dans la méditation de la bible, je cherche Dieu.

Ami ! chacun a son livre, et, voyez-vous, dans l’Evangile comme dans le paysage, la même main a écrit les mêmes choses. Quant à moi, je pense que toutes les faces de Jéhovah