La Plume et le Canif, élégie. — Frick. — Bâle. — La cathédrale.
— Indignation du voyageur. — Le badigeonnage. — Les flèches.
— La façade. — Les deux seuls saints qui aient des chevaux. —
Le portail de gauche. — La rosace. — Le portail de droite. — Le
cloître. — Regret amer au cloître de Saint-Wandrille. — Luxe des
tombeaux. — Intérieur de l’église. — Les stalles. — La chaire. —
La crypte. — Peur qu’on y a. — Les archives. — Le haut des
clochers. — Bâle à vol d’oiseau. — Promenade dans la ville. —
Ce que l’architecture locale a de particulier. — La maison des
armuriers. — L’hôtel de ville. — Munatius Plancus. — L’auteur
rencontre avec plaisir le valet de trèfle à la porte d’une auberge.
— L’archéologie serait perdue si les servantes ne venaient pas au
secours des antiquaires. — La bibliothèque. — Holbein partout.
— La table de la Diète. — Soins admirables et exemplaires des
bibliothécaires de Bâle pour un tableau de Rubens. — Remarque
importante et dernière sur la bibliothèque. — Fin de l’élégie de
la Plume et du Canif.
Frick, 8 septembre.
Cher ami, j’ai une affreuse plume, et j’attends un canif pour la tailler. Cela ne m’empêche pas de vous écrire, comme vous voyez. L’endroit où je suis s’appelle Frick, et ne m’a rien offert de remarquable qu’un assez joli paysage et un excellent déjeuner que je viens de dévorer. J’avais grand’faim. ― Ah ! On m’apporte un canif et de