Page:Hugues - Lettre de Marianne aux républicains, 1871.djvu/8

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teuses capitulations ont préparé, comme à dessein, l’avènement de la République ?

J’ai été si souvent trompée que je voudrais voir se grouper autour de moi tous les amis que je possède dans les cinq parties du monde civilisé ou barbare.



Adolphe me disait hier encore :

« Vois-tu, Marianne, il ne s’agit pas de se laisser compter fleurette par le premier venu ; comme toutes les femmes dont le cœur s’ouvre trop facilement tu as eu des malheurs. Que de fautes auraient été évitées si à chaque déclaration d’amour trop incendiaire tu avais répondu par une paire de soufflets ! La vie est remplie d’écueils : je ne parle pas des épines où s’accrochent plus d’une robe d’innocence. »



Les aventures n’ont pas manqué à mon