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Page:Hultsch - Griechische und römische metrologie, 1882.djvu/113

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§14,2.3.
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DÉTERMINATION DU PIED ROMAIN.


Les tentatives visant à déterminer la mesure de la longueur à partir des mesures du corps ont été encore moins capables de produire un résultat utile. Cependant, selon le système, les mesures du corps romain étaient basées sur la mesure de la longueur, car le quadrant était censé contenir un pied cube romain. Mais en pratique, comme on le montrera plus loin (§ 17, 1), les dimensions des creux étaient déterminées en fonction du poids de l'eau ou du vin qu'ils contenaient ; Il n'est jamais possible de déduire une valeur exacte du pied romain à partir de mesures aussi creuses, sans compter que les Romains ne prenaient pas en compte la température dans leurs pesées et n'utilisaient pas d'eau distillée, et ne pouvaient donc pas obtenir une correspondance fiable entre les mesures du corps et la longueur du pied romain. [1]

3. Sur les routes que les Romains créèrent habilement d'abord en Italie, puis dans les provinces jusqu'aux frontières de l'empire, les distances étaient marquées par des bornes milliaires. Ces pierres, au moins dans les rues principales, étaient placées avec une grande précision, de sorte qu'une valeur approximativement correcte du pied romain a été calculée à partir de nouvelles mesures de certaines distances. [2] Mais le résultat n'aurait guère été aussi favorable (si la position romaine n'avait pas déjà été fermement déterminée d'une autre manière.)

    0,29513 m. Mahmund Bey a retrouvé des mesures globalement plus élevées (Journal Asiatique 1873, VII. série, tome I p.70) dans 8 règles provenant du même musée, qui proviennent de Pompéi et d'Herculanum (et peuvent être en partie identiques aux précédentes). Le plus petit d'entre eux est de 0,2925 M., les sept autres sont compris entre 0,2950 et 0,2970 M. La moyenne globale est de 0,2956, la moyenne des sept derniers est de 0,2960 M.

  1. Du Farnèse Congius (§ 18, 1) Villalpandi dérive de ponder. p.499 f. un pied qui fait plus de 0,300 m, ce qui est de toute façon trop haut. Le chemin emprunté pour la première fois par Eisenschmid p.101 f. Il part de la livre romaine, puis calcule le côté du quadrant comme un cube contenant 80 livres d'eau de source. Il obtient donc un pied de 132,45 lignes parisiennes — 0,2988 m. Cagnazzi p. 122 calcule d'après sa livre 131,3 lignes parisiennes — 0,2962 m., qui est décrit à juste titre par Böckh p.197 comme insuffisamment sourcé. Dureau de la Malle Écon. politique I p.29 suit la détermination de la livre par de la Nauze et Barthélemy et obtient alors 0,29642 m., qu'il précise plus tard (p.30) à 0,296296 M. selon Gosselin. Mais comme la livre romaine était en réalité encore plus grande que ce que supposent de la Nauze et Barthélemy (voir § 21, 3), il faudrait également que le pied soit placé encore plus haut, de sorte que la valeur trouvée s'écarterait encore plus de la longueur réelle du pied romain. — De la valeur de l'amphore calculée d'après le § 18, 2, il résulterait un pied de 0,2973 m.
  2. Les tentatives antérieures du genre de celles faites par Cassini, Astruch, Maffei et Revillas (voir ce dernier p.121 et suiv.) sont sans valeur. Plus fiable est le résultat de d’Anville (Mémoire sur le mille Romain dans le Mém. de l'Acad. de l'Inscr. t.28 p.346 ff.), qui trouve pour le mille 756 toisen === 1473,47 m., pour le pied 130,637 lignes parisiennes === 0,2947 m. La remesure d'une distance de la voie Appienne (a abouti) à 1 471,233 mètres pour le mille et à 0,29425 mètres pour le pied.