Aller au contenu

Page:Humboldt - Vues des Cordillères, 1816, tome 1.djvu/237

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
220
vues des cordillères,

publication jusqu’en 1625, où Purchas, cédant aux vœux du savant antiquaire Spelman, inséra tout le recueil de Mendoza dans sa collection de voyages[1]. Ces mêmes figures ont été copiées par Thevenot[2], dans sa Relation de divers voyages ; mais cette copie, comme l’a très-bien observé l’abbé Clavigero[3], fourmille de fautes : par exemple, les faits arrivés sous le règne du roi Ahuizotl y sont indiqués sous le règne de Montezuma.

Quelques auteurs ont[4] annoncé que l’original du fameux recueil de Mendoza étoit conservé à la bibliothèque impériale de Paris ; mais il paroît certain que, depuis un siècle, il n’y a existé aucun manuscrit mexicain. Comment le recueil acheté par Hakluyt, et transporté en Angleterre, seroit-il revenu en France ? On ne connoît aujourd’hui point d’autres peintures mexicaines à Paris, que des copies contenues dans un manuscrit

  1. Purchas, Pilgrimes, Tom. III, p. 1065.
  2. Thevenot (1696), Tom. II, Pl. iv, p. 1-85.
  3. Clavigero, Tom. I, p. 23.
  4. Warberton, Essais sur les hiéroglyphes, Tom. I, p. 18. Papillon, Histoire de la gravure en bois, Tom. I, p. 364.