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et monumens de l’amérique.

aux mois, mais aussi aux années, aux jours, aux heures, et même aux parties les plus petites des heures.

Lorsqu’on considère que les peuples de l’Asie orientale emploient à la fois des divisions de l’écliptique en vingt-sept ou vingt-huit, en douze et en vingt-quatre parties, et que les mêmes signes du zodiaque solaire y portent des dénominations et souvent des figures entièrement différentes, on est tenté de croire que cette multiplicité de signes doit produire une confusion extrême dans les limites assignées aux constellations zodiacales. Chez les Hindoux, par exemple, nous trouvons, outre les nakchatras ou mansions lunaires, douze laquenons dont les noms sont les mêmes que ceux des signes du zodiaque grec et égyptien. Les Chinois divisent l’écliptique de trois manières, savoir : en vingt-huit nakchatras qu’ils appellent che ou eul-chepo-sieou[1] ; en douze tse qui répondent à nos signes, mais qui portent des noms en partie mystiques, en partie empruntés aux productions du pays, comme grande splen-

  1. Souciet et Gaubil, Tom. III, p. 80.