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vues des cordillères,

deur, vide profond, queue et tête de caille[1] ; et en vingt-quatre tsieki. Les dénominations de ces tsieki, ou demi-tse, sont relatives au climat et aux variations de la température[2]. Les Chinois ont, en outre, deux autres cycles de douze signes : celui des tchi et celui des animaux, dont les noms sont identiques avec ceux des cycles tibétain et tartare : sept che répondent à trois tse, comme six tsieki répondent à trois tchi et à trois animaux célestes. Le cycle de ces douze animaux chinois, parmi lesquels nous avons trouvé le singe, le tigre, le rat (symbole de l’eau), le chien, l’oiseau, le serpent, et le lièvre du calendrier mexicain, donne les noms au cycle de douze ans comme à la petite période de douze jours. On se sert des douze animaux, dit le P. Gaubil[3], pour marquer les douze lunes de l’année, les douze heures du jour et de la nuit, et les douze signes célestes. Mais toutes ces divisions en douze parties désignées par différens

  1. L. c., Tom. III, p. 98.
  2. L. c., Tom. III, p. 94. Bailly, Astr. ind., p. lxxxxvi.
  3. Souciet, Tom. II, p. 156, 174.