qu’il me donne ne m’en est que plus précieuse. Il la devait à la vérité ; c’est moi qui l’en remercie.
Je n’ai jamais manqué au respect qui lui est dû. S’il oublie généreusement en ma faveur qu’il est né en 1820 il est de mon devoir de ne pas l’oublier. Faut-il donc que je lui apprenne qu’il est une de ces gloires auxquelles on ne touche pas ?
Veuillez agréer, monsieur le rédacteur, l’assurance de ma considération distinguée.
Il m’a paru de quelque utilité de rapprocher des allusions de M. Laurent Tailhade relatives à M. Alphonse Daudet, la lettre suivante écrite en 1889 par M. de Goncourt au Directeur du Gaulois :
Dans l’article paru ce matin dans le Gaulois, et ayant pour titre : « l’Académie des frères de Goncourt », une erreur a été commise par M. Mario Fenouil. Alphonse Daudet a été, en effet, nommé par moi mon exécuteur testamentaire ; mais cette charge, dont il a bien voulu prendre l’ennui et l’occupation, est une marque toute gratuite d’amitié (ju’il me donne, car il sait pertinemment, d’après mon tes-