Page:Huret - Enquête sur l’évolution littéraire, 1891.djvu/60

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
34
ENQUÊTE SUR L’ÉVOLUTION LITTÉRAIRE

auraient eu la vue prophétique lorsque, en 1856, après une lecture d’Edgar Poë, ils écrivaient : « C’est la révélation de quelque chose dont la critique n’a point l’air de se douter : de l’imagination à coups d’analyse. Le roman de l’avenir appelé à faire plus l’histoire des choses qui se passent dans la cervelle de l’humanité que des choses qui se passent dans son cœur. »

Ce « quelque chose » a l’air de se dégager puissamment de l’œuvre de M. Maurice Barrès, et d’apparaître aussi chez un nouveau venu, de talent original, dans les Contes pour les Assassins, de M. Maurice Beaubourg.