vin, pour être placé dans la collection du prince d’Orange. « Malheureusement, ajoute-t-il, nous avons entendu dire que le bâtiment qui le portait a fait naufrage. » Von Wurmb mourut dans le courant de l’année 1781 ; la lettre dans laquelle on trouve ce passage fut la dernière qu’il écrivit ; mais dans ses manuscrits posthumes, publiés dans la quatrième partie des Transactions de la Société batave, on trouve une description succincte et les diverses mensurations d’une pongo femelle haute de 4 pieds.
Aucun des individus d’après lesquels les descriptions de von Wurmb ont été tracées ne parvint-il jamais en Europe ? On croit que oui assez généralement ; mais j’en doute, car en appendice au mémoire « de l’orang-outang, » dans l’édition complète des ouvrages de Camper, tome I, p. 64 à 66, on trouve une note de Camper lui-même, qui, après avoir cité les écrits de von Wurmb, continue ainsi : « Jusqu’ici cette espèce de singe n’a point été connue en Europe ; Radermacher a eu la bonté de m’envoyer le crâne provenant d’un animal de cette espèce, qui mesurait 53 pouces