sure que le développement se dessine et devient manifeste par la simple comparaison de la figure 16 avec la figure 15, C.
Il s’écoule réellement un laps de temps assez long avant que le corps du jeune être humain puisse être distingué du petit chien ; néanmoins, à une période qui est encore précoce, les deux êtres deviennent distincts par les différentes formes de leurs appendices, la membrane vitelline et l’allantoïde. La première, chez le chien, s’allonge et devient fusiforme, tandis que, chez l’homme, elle reste sphéroïdale ; la seconde, chez le chien, atteint un volume considérable ; les formations vasculaires qui en naissent et donnent éventuellement origine au placenta (lequel jette ses racines dans l’organisme de la mère de façon qu’il en tire son alimentation, de même que les racines d’un arbre la tirent du sol), sont distribuées en une zone circulaire, tandis que, dans l’homme, l’allantoïde reste comparativement petite, et que ses radicules vasculaires sont finalement limitées à un espace