Page:Huysmans - L'Oblat.djvu/162

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éloges et est digne d’être perpétuée par la raison qu’elle est une reproduction de l’état primitif de l’église. Nous l’approuvons donc, nous l’appelons un institut saint et catholique et nous la confirmons. »

Sa Sainteté Léon XIII n’a donc fait que répéter les éloges de son prédécesseur du onzième siècle lorsqu’il a, dans un bref rendu, le 17 juin 1898, sur la demande de Dom Hildebrand de Hemptinne, abbé de saint Anselme à Rome et primat de l’ordre de saint Benoît, prôné l’établissement des oblats Bénédictins et déclaré qu’il fallait l’aider et le propager.

Tels sont les documents que je possède sur la classe des oblats de l’extérieur ; j’ai vidé mon sac, Mademoiselle ma sœur ; ne m’en demandez pas plus.

— Mais si, parlez-moi plus spécialement des oblates ; vous pouvez bien penser que c’est à elles surtout que je m’intéresse.

— Vous en savez autant que moi puisque, je vous l’ai dit, aucune différence n’a existé entre elles et les oblats de l’autre sexe. — Allons, vous avez de la chance, poursuivit Durtal qui fouillait, en lui répondant, dans ses papiers. — Voici des extraits qui les concernent et que j’ai copiés à la bibliothèque de l’abbaye, dans les annales de Mabillon.

Dès le septième siècle, on trouve ces affiliés près des cénobies ; mais c’est surtout au dixième siècle, qu’elles abondent, à saint Alban, à saint Gall, surtout ; au onzième, elles s’attachent aux monastères de la Souabe, et, en France, elles foisonnent. À Flavigny, la mère de Guilbert, abbé de Nogent, se retira dans une cellule construite près de l’église ; à Verdun, la mère de saint Poppon de Stavelot et la bienheureuse