Page:Huysmans - Là-Bas, Tresse & Stock, 1895.djvu/250

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à l’état de larves et l’attaquent aux parties basses. Il se débat, clapote dans le sang, se dresse en sursaut, et accroupi, il se traîne à quatre pattes, tel qu’un loup, jusqu’au crucifix dont il mord les pieds, en rugissant.

Puis un revirement soudain le bouleverse. Il tremble devant ce Christ dont la face convulsée le regarde. Il l’adjure d’avoir pitié, le supplie de l’épargner, sanglote, pleure, et lorsque n’en pouvant plus, il gémit tout bas, il entend, terrifié, pleurer dans sa propre voix, les larmes des enfants qui appelaient leurs mères et criaient grâce !

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Et Durtal emballé sur cette vision qu’il imagine, ferme son cahier de notes et juge, en levant les épaules, bien mesquins ses débats d’âme à propos d’une femme dont le péché n’est comme le sien en somme, qu’un péché bourgeois, qu’un péché ladre.