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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

quent pas, mais il faut croire que les profits quotidiens sont nuls ou qu’ils sont trop diligemment absorbés par les plus rapaces des zincs, car presque aucun de ces commerçants ne sait où il couchera le soir.

Cette question du lit est d’ailleurs celle qui est la plus difficile à résoudre pour les miséreux de ce quartier. La nourriture, on peut s’en tirer encore, puisque, moyennant quatre sous, l’on se repaît avec les carnes rajeunies de la rue de Bièvre ; mais le dortoir, c’est autre chose !

Les hôtels sont tenus par des logeurs originaires de l’Auvergne, et dont la cupidité est effroyable. Le prix de leurs chambrées est celui-ci :

Un franc pour la première nuit et quarante centimes pour celles qui suivent.