Page:Huysmans - La Bièvre et Saint-Séverin.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
131
LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

manière », et il ajoute : « C’est un bâtiment tout en l’air. »

Que reste-t-il de ce sanctuaire, de son cloître et de son collège ? Presque rien : un mur dans une cave, un cellier loué par un marchand de bouteilles, des salles gâchées, divisées par des cloisons en de misérables pièces.

Ces constructions servirent, en 1792, de dépôt de forçats, puis devinrent magasins à farine, resserres à huiles pour quinquets, école communale, rebut d’archives, enfin caserne de pompiers.

Le collège des Bernardins fut autrefois célèbre. On y piochait la théologie de six heures du matin à neuf heures du soir et les élèves devaient argumenter en latin et prendre des notes. Les exercices religieux y étaient durs et répétés et