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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

qu’il faut presque baisser la tête pour y entrer ; puis l’on s’engage dans des ténèbres mal pavées et, arrivé au bout du couloir, devant un escalier, l’on aperçoit, à sa gauche, une lueur. Le mur fait coude et vous mène par un boyau étranglé dans un fond de cour, et l’odeur d’ammoniaque qui s’échappe de tous ses conduits est telle que les yeux pleurent.

Près de cette masure se dresse le n° 12 bis. En enfilant son corridor, on aboutit au 39 de la rue Galande par lequel on sort. La traversée est bizarre. On longe des allées qui se rétrécissent, puis s’évasent en de courts préaux, se resserrent encore et s’amincissent de telle sorte que lorsqu’on passe sous des corps de logis, l’on est écrasé entre les deux murs et que l’on se courbe pour ne pas se heur-