Page:Huysmans - Marthe, histoire d'une fille, 1876.djvu/119

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Huit jours ne s’étaient pas écoulés que Marthe se trouvait en possession d’un grand appartement qu’elle fit meubler avec un goût stupide. Pour se venger d’avoir autrefois mangé avec ses doigts, elle voulut avoir de l’argenterie et elle n’eut garde d’oublier dans ses achats, les faux cuivres de boule, les camelotes de bois de rose, les glaces à cadres trop dorés, les éternelles appliques emmanchées de bougies roses. Son amant ne se plaignit point d’ail-