Les vraies exorations sont celles de la liturgie, celles que Jésus nous a enseignées lui-même, les seules qui se servent d’une langue digne de lui, de sa propre langue. Elles sont complètes et elles sont souveraines, car tous nos désirs, tous nos regrets, toutes nos plaintes sont fixés dans les psaumes. Le Prophète a tout prévu et tout dit ; laissez-le donc parler pour vous et vous prêter ainsi, par son intermédiaire auprès de Dieu, son assistance. (La cathédrale.)
Oh ! je sais bien, mon Seigneur, le rêve est simple : effacer les empreintes, se débarrasser des images, opérer le vide en soi, pour que Votre Fils puisse s’y plaire, devenir assez indifférent à ses plaisirs et à ses soucis, assez désintéressé des alentours pour pouvoir limiter ses sentiments à ceux qu’exprime la liturgie du jour ; en un mot ne pleurer, ne rire, ne vivre qu’en Vous et avec Vous. Hélas ! l’idéal est inaccessible ;