Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

veuve, tantôt de compagne fidèle de la sainte ; Thomas A Kempis désigne Catherine Simon telle qu’une femme de qualité, et il la dit non épouse ou veuve mais fille d’un sieur Simon dont il n’indique pas la profession.

Y a-t-il identité entre ces Catherine et ces Simon ? on peut l’admettre, encore que l’un des traducteurs d’A Kempis distingue deux Catherine différentes, l’une fille de Simon et l’autre veuve d’on ne sait qui.

Il est, en tout cas, certain que cette femme aima et soigna Lydwine comme sa propre fille ; elle la dédommagea des incroyables opprobres et du haineux abandon dont elle fut, de la part du curé de Schiedam, la plaintive victime ; l’homme aux chapons ne devait pas, en effet, tarder à persécuter, de la façon la plus atroce, la sainte.