Page:Huysmans - Trois églises et trois primitifs.djvu/143

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
133
SAINT-MERRY

Quant à Saint-Merry même, son histoire se confond pendant les époques qui suivirent le moyen âge avec celle des autres quartiers de Paris ; elle ne présente pas du moins de faits bien personnels et qui méritent d’être notés. Après avoir cité, pour mémoire, le vacarme nocturne de la taverne de « l’Épée Royale » qui, avant d’avoir sous la Régence servi de coupe-gorge au Comte de Horn, en mal d’argent, hébergea au XVIIe siècle les poètes crottés et fut l’un des cabarets littéraires à la mode de ce temps, il nous faut atteindre les mois de juin 1832 et de février 1848 pour discerner le nouvel et très spécial aspect que prennent ses rues.

En raison même de la sinueuse étroitesse de leurs lacis, elles étaient faciles à défendre et les émeutiers y dressèrent ces persévérantes barricades dont l’assaut a été magnifié par V. Hugo,