Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus distingués de notre époque, à Jean Reynaud.

Nous l’étudierons plus attentivement que toutes les autres parce qu’elle est, pour ainsi dire, l’écho du rationalisme moderne.

Voici cette doctrine :

« Il y a des philosophes, dit l’auteur, qui se sont imaginé que le mal était né sur la terre avec la clôture des champs. Mais il est évident qu’il est né le jour où un homme a dépouillé un autre homme du fruit que celui-ci avait eu le mérite de cueillir. Ce jour là, l’égoïsme, à la sollicitation de l’appétit brutal, étouffant la conscience, a mené l’homme en arrière, et à la honte de la nature relevé l’animal. Péché contre le prochain, contre soi-même, contre Dieu, tout a paru du même coup (Ciel et terre, 204.) »