Page:Hyspa - L’Éponge en porcelaine, 1921.djvu/57

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LE porte-allumettes, dit pyrogène, du grec Pur (feu), gennaô, (j’engendre), comme nous l’apprend mon éminent confrère, M. Henri Gervais, dans son traité sur l’Incorporation des liquides, le porte-allumettes dit pyrogène est, d’après l’expression de quelques poètes, un calice orné de pistils rouges à tête jaune, mais pour ceux à qui le parfum des proses est doux, c’est un modeste tronc de cône en faïence, presque toujours aussi vide que le tronc pour les pauvres, et généralement dépourvu de pistils ou allumettes.

Ceci nous prouve donc surabondamment que nous nous trouvons en présence d’un corps composé, et, ajoutons-le sans crainte, composé de toutes pièces.

Bien qu’il soit bâti à chaux et à sable, le pyrogène, comme le chocolat, la poudre, le vin et le tabac, craint la chaleur et l’humidité.

Le pyrogène, qui emprunte on ne sait à qui la forme d’une lanterne vénitienne pétrifiée et repliée sur elle-même, est condamné, par sa structure,