et les y étend. Les fakîrs sortent tous ensemble avec leur supérieur, et se rendeut à la mosquée. Chacun prie sur son tapis, et, lorsqu’ils ont terminé leur prière, ils lisent le Coran, selon leur coutume ; puis ils s’en retournent tous ensemble à la zàouïah, encore accompagnés de leur cheïkh.
A Misr (Fosthath ou le vieux Caire) se voit le cimetière de Karàfah, célèbre par son caractère de sainteté. Ses mérites sont l’objet d’une tradition qui a été mise par écrit par Alkorthoby et plusieurs autres auteurs ; car il fait partie de la montagne de Mokattham, au sujet le laquelle Dieu a promis qu’elle serait un des jardins du paradis. Les habitants du Caire construisent à Karàfah d’élégantes chapelles, qu’ils entourent de murailles, et qui ressemblent à des maisons. Ils élèvent tout près de là des logements, et entretiennent des lecteurs pour lire le Coran, nuit et jour, avec de belles voix. Parmi eux, il y en a qui font construire une