Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/200

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aussi un faubourg nommé Almansoùriyah, qui est plus grand que la ville même, et où l’on voit des marchés très-fréquentés et des bains magnifiques.

Dans Hamâh, il y a beaucoup de fruits, parmi lesquels celui appelé abricot à amande ; car, lorsqu’on casse son noyau, on trouve à l’intérieur une amande douce.

Ibn Djozay ajoute ici « : Voici les vers composés sur Hamâh, son fleuve, ses roues hydrauliques et ses jardins, par l’homme éclairé, le voyageur Noùr eddîn Abou’lharan Aly, fils de Moûça, fils de Sa’îd al’ausy al’ammàry algharnâlhy, qui rapporte sa généalogie à Ammàr, fils de Yacer :

Que Dieu protège les points de vue qui bordent la ville de Hamâh, et sur lesquels j’ai attaché l’ouïe, la pensée et le regard !

Des colombes qui chantent, des branches qui s’inclinent, des édifices qui brillent et qu’on est impuissant à décrire.

On me blâme de ce que je transgresse la réserve et les défenses (de