dans l’esprit de ses gens, et un de ses cailloux tient le rang du mont Thabir.
Voici ce que dit sur cette ville Abou’lfitiàn, fils de Djaboùs :
Ô mes deux amis ! quand ma maladie vous fatiguera, faites-moi respirer le doux souffle du vent d’Alep,
Du pays dans lequel le vent d’est a sa demeure ; car le vent vierge m’est nécessaire.
Voici sur Alep des vers d’Abou’lfath Cachâdjem :
Aucun pays du monde ne procure autant d’avantages à ses habitants que le fait Alep.
Dans cette ville se trouve rassemblé tout ce que tu peux désirer. Visite-la donc, c’est un bonheur de s’y trouver.
Écoutons maintenant Abou’lhaçan Aly, fils de Moûça, fils de Sa’îd algharnàthy al’ansy :
Ô conducteur des chameaux, que tu laisses longtemps reposer les montures ! Poussons-les plutôt ensemble dans le chemin d’Alep.