Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/250

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tout le monde peut en disposer (littéral, elle est lâchée). Le vent des vergers y est sain, quoique faible. »

« Ces vers appartiennent, ajoute Ibn Djozay, à un mode de poésie sublime. »

Le poète Arkalah eddimachky elkelby a dit, au sujet de cette ville :

Damas est le grain de beauté de la joue du monde, de même que Djidlik (lieu près de Damas) offre l’image de sa pupille langoureuse.

Son myrte te présente un paradis sans fin, et son anémone une géhenne qui ne brule pas.

Le même auteur a dit encore sur cette ville :

Quant à Damas, c’est un paradis anticipé pour ceux qui visitent cette ville. On y voit et les garçons (cf. ci dessus, p. 68) et les houris.

Le son que la lune y fait entendre sur ses cordes imite le chant de la tourterelle et du merle.