tuaire. Il y a aussi un cabinet qui contient une caisse plate et de grande dimension, dans laquelle est déposé un Coran illustre, de l’écriture de Zaïd, fils de Thâbit, copié dix-huit ans après la mort du Prophète. Les habitants de la Mecque, lorsqu’ils souffrent de la disette, ou qu’ils sont affligés par quelque autre calamité, sortent cet exemplaire précieux ; et, après avoir ouvert la porte de la ca’bah vénérée, ils le déposent sur son noble seuil. Ils placent aussi près de lui le makâm d’Abraham. Le peuple s’assemble, ayant la tête découverte, priant, s’humiliant, et recherchant la faveur divine, au moyen du noble exemplaire et de la station illustre ; et il ne se sépare pas, que Dieu ne lui ait accordé sa miséricorde et ne l’ait couvert de sa grâce. Après la coupole d’Abbâs, et en se détournant un peu, il en existe une autre, connue sous le nom de la coupole de la Juive.
Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/378
Apparence