Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/44

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Dans le courant de l’impression de ce premier volume, nous avons étudié de nouveau quelques passages du commencement de l’ouvrage, dont la traduction ou la lecture ne nous satisfaisaient pas, et nous croyons maintenant les avoir mieux lus et entendus. On trouvera ces corrections, d’ailleurs fort peu nombreuses, à la fin de ce volume, et nous comptons assez sur l’équité de nos lecteurs, pour espérer qu’ils en tiendront compte en jugeant notre travail.

Nous sommes loin de nous dissimuler tout ce que présente d’épineux l’honorable tâche qui nous a été imposée par la confiance de la Société asiatique, surtout eu égard à l’imperfection des manuscrits auxquels nous sommes réduits pour la première partie. Si l’on songe que nous travaillons sur un texte considérable, entièrement inédit, à quelques pages près ; et que, pour plus de la moitié de cet ouvrage, nous ne possédons que trois manuscrits complets, dont deux très-médiocres, on se sentira porté à excuser les imperfections qui pourront se rencontrer dans ce travail, malgré tous nos efforts pour les éviter. Dans les additions et corrections placées à la fin de l’ouvrage, nous mettrons à profit, avec reconnaissance, toutes les observations utiles que l’on voudra bien nous faire, soit sur le texte, soit sur la traduction.