on mentionna sur la chaire, et sur la coupole du Zamzam le nom d’Abou Sa’id, roi de l’Irak.
Je quittai la Mecque à la fin du jour, le 20 de dhou’lhiddjah, en compagnie du commandant de la caravane de l’Irâk, Albahluwân (pehlewin, héros) Mohammed albaouïh, de Mossul. Il était chargé de conduire la caravane après la mort du cheïkh Chibâb eddîn Kalender, qui était un homme généreux, plein de mérite et fort estimé par son sultan. Il se rasait la barbe et les sourcils, à la manière des kalenders. En quittant la Mecque, le susdit émir Albahluwân loua, pour me transporter jusqu’à Baghdad, une moitié de ces doubles litières en forme de paniers ; il en paya le prix de son argent et me reçut sous sa protection. La tournée d’adieu accomplie, nous partîmes pour Bathn Marr avec une foule d’habitants de l’Irâk, du Khorâçân, du Fars et autres Persans, qu’on