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VARIANTES ET NOTES.

faut lire, et il s’agit du chapitre LXXVIII du Coran, qui commence par les mots عَمَّ يَتَسَاَءَلُونَ. On trouve, en effet, en tête de cette sourate, dans plusieurs exemplaires manuscrits du Coran, les mots سورةُ عَمَّ (voyez aux corrections). Beïdhâwy (t. II, p. 383, au verset 41 et dernier de ce chapitre du Coran) dit : عن النبيّ صلعم مَن قرأ سورةَ عَمَّ سقاه الله بَرْدَ الشراب يوم القِيمـة savoir : « d’après le Prophète (Mahomet), au jour de la résurrection, Dieu désaltérera avec une boisson froide ceux qui auront lu la sourate ’Amma ».

P. 79 (1). Ce passage présente des erreurs manifestes. Khân-bâlik on Péking est situé à quelques lieues à l’ouest du Pe-ho. Khinsa ou Hangtcheou-fou, au contraire, se trouve sur le fleuve Kiang, à plus de deux cents lieues au midi de Péking. Enfin, Zeïtoûn ou Thsiouen-tcheou-fou est placé dans le Fo-kien, à plus de cent trente lieues au sud de Khinsa. Mais, il n’est pas inutile de faire observer que Péking se trouve mis en communication avec le Hoang-ho et avec Hang-tcheou-fou par le moyen du canal impérial.

P. 96 (1). Notre voyageur paraît avoir placé Behnéçah sur le bord du Nil. On sait cependant que cette ville est située sur le Bahr Yoûcef ou canal de Joseph, autrement appelé canal du Fayoûm et de Menby.

P. 97 (1). L’emploi de chauffeur de bains devait paraître d’autant plus infime que, dans les contrées de l’Orient, et particulièrement en Égypte, où le bois est fort rare, on se sert surtout de fumier desséché pour alimenter le foyer des bains. (Cf. l’histoire des Mamlouks, t. II, 2e partie, p. 122.)

P. 103 (1). On appelait la caisse qui contenait les fonds appartenant aux orphelins et aux personnes absentes, fonds qui étaient placés sous la surveillance du kâdhi, مودع ou مودع الحكم « caisse de l’autorité judiciaire ». (Voy. Makrîzy, apud M. Quatremère, Hist. des Mamlouks, t. II, 2e partie, p. 107, 108, note.)

P. 150 (1). La leçon du manuscrit 910 est على بن منصورibid. (2). Le manuscrit 908 porte لفرط.

P. 151 (1). Ibn Batoutah se trompe en affirmant que le fleuve qui arrose Alep est celui qui passe à Hamâh, et que l’on appelle Al’âcy (le rebelle, l’Oronte). On sait que le fleuve d’Alep c’est le Kouéik, vulgairement nommé Koïk.

Dans un ouvrage publié récemment, et faisant partie de l’Univers pittoresque (Chaldée, Assyrie, Médie, etc. par M. Ferd. Hoefer), on lit (p. 15, note) que le nom d’Axios, que les Grecs ont donné à l’Oronte,