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3° Le cheikh Zâdeh alharbâouy ;

4° Le cheikh Dânïàl (Daniel).

Ils apportèrent des aumônes magnifiques pour les modjâouirs et les Mecquois, de la part du sultan Abou Sa’îd, roi de l’Irâk. Son nom fut mentionné cette année-là dans le prône du vendredi, après celui du roi Nâcir, et l’on fit des vœux pour lui, du haut de la coupole du Zamzam. On nomma après lui le sultan du Yaman, le roi champion de l’islamisme, Noûr eddin. L’émir ’Athîfah n’avait point adhéré à cela, et il envoya son frère utérin, Mansoûr, pour en informer le roi Nâcir ; mais Romaïthah donna ordre de le faire rétrograder, ce qui eut lieu. Athîfah le fit partir une seconde fois, mais par la route de Djouddah, et il put ainsi instruire de tout cela le roi Nâcir.

Cette année-là, qui était l’an vingt-neuf (729 de l’hégire, 1328-1329 de J.C.), nous fîmes la station d’Arafat un mardi ; et après le pèlerinage, je continuai de rester assidûment près du temple de la Mecque l’année trente (730 de l’hégire, 1329-1330 de J. C.). Pendant les fêtes du pèlerinage de cette