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Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 3.djvu/290

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le sultan lui avait donnés. Il y avait : un grand poêle, dans l’intérieur duquel pouvait tenir un homme assis ; deux chaudières ; des plats en grand nombre ; plusieurs pots ; une cruche ; une témicendeh (?) ; enfin, une table à manger, avec quatre pieds, et un support ou pupitre pour les livres. Tout cela était en or pur. Il arriva que ’Imâd eddîn assimnâny retira deux des pieux de la sérâtcheh, dont l’un était en cuivre, l’autre en étain ; l’on supposa alors qu’ils étaient en or et en argent ; mais, en réalité, ils étaient faits avec les métaux que nous avons mentionnés. Ajoutons que, lors de l’arrivée de Nâssir eddîn près du sultan, celui-ci lui donna cent mille dinars d’argent, et des centaines d’esclaves, dont il affranchit une partie, et prit l’autre avec lui.


DU CADEAU QU’IL FIT À ’ABDAL’AZÎZ ALARDOOUILY

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Cet ’Abdal’azîz était un jurisconsulte traditionnaire, qui avait étudié à Damas sous Taky eddîn, fils de Taïmiyyah ; sous Borhân eddîn, fils d’Albarcah ; Djéniâl eddîn almizzy ; Chams eddîn addhahaby et autres encore. Il se rendit en-