sous une coupole élevée, garnie de tapis. Le juge avait une estrade toute recouverte de coussins, comme celle du sultan ; et le frère de celui-ci prenait place à la droite du kâdhi. Quand il arrivait qu’un des grands parmi les émîrs avait une dette, et qu’il se refusait à la payer à son créancier, les suppôts du frère du sultan l’amenaient en présence du juge, qui le forçait d’agir avec justice.
L’année quarante et un (741 de l’hégire, 1340-1341 de J. C.), le sultan ordonna d’abolir les droits pesant sur les marchandises dans tous ses pays, et de se borner à percevoir du peuple la dîme aumônière et la taxe nommée « le dixième. » Tous les lundis et jeudis il siégeait en personne, pour examiner les actes d’oppression, dans une place située devant la salle d’audience. À cette occasion il n’était assisté que des personnages suivants : Emîr Hâdjib (prince cham-