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Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 3.djvu/434

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de la ville, on lanra, au moyen de ces machines, des pièces d’or et d’argent mêlées. Les gens à pied qui étaient devant le sultan, et d’autres personnes présentes dans la foule, ramassaient ces monnaies. Cela continua jusqu’à ce qu’on entrât dans le château ; des milliers d’individus marchaient à pied devant le souverain. On construisit des coupoles en bois, recouvertes d’étoffes de soie ; elles renfermaient les chanteuses, suivant ce que nous avons déjà raconté à ce sujet.


DE NOTRE ENTRÉE CHEZ LE SULTAN, DES BIENFAITS QU’IL NOUS ACCORDA, DU GOUVERNEMENT ET DES CHARGES DONT IL NOUS INVESTIT.

Le vendredi, deuxième jour après l’arrivée du souverain à Dihly, nous nous rendîmes à la porte de la grande salle d’audience, et nous assîmes sur les bancs de la troisième porte : l’ordre pour être introduits ne nous était pas encore parvenu. Le chambellan Chams eddîn alfoûchendjy sortit ;