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11° Chihâb edclîn alcàzéroûny, le marchand, qui avait apporté de Tibrîz des cadeaux pour ie sultan, et qui fut pillé en route.


DE L’ENTRÉE DE L’EMPEREUR DANS SA CAPITALE, ET DES MONTURES QU’IL NOUS FIT DONNER.

Le lendemain de notre sortie à la rencontre du sultan, chacun de nous reçut un cheval des écuries impériales, avec une selle et une bride, couvertes d’ornements. Le souverain monta à cheval pour faire son entrée dans sa capitale ; nous eu fîmes autant, marchant dans son avant-garde avec Sadr aldjihân. On para les éléphants devant le monarque, on mit sur eux les étendards, ainsi que seize parasols, dont quelques-uns étaient chamarrés d’or, et d’autres embellis avec de l’or et des pierreries. Sur la tête du sultan, on éleva aussi un parasol de ce genre, et l’on porta devant le souverain la ghâchijah, qui est une housse pour recouvrir la selle, incrustée d’or et de diamants. On plaça des petites balistes sur quelques éléphants, et quand le sultan fut arrivé près