Jonction des pages à faire
bergés par le souverain idolâtre. On ne voyage sur la mer de Chine qu’avec des vaisseaux chinois. Or, mentionnons l’ordre observé sur ceux-ci.
Il y en a trois espèces : 1o les grands, qui sont appelés gonoûk et au singulier gonk « jonque (du chinois tchouen) ; » 2o les moyens, nommés zaou (sao ou seou), et 3o les petits nommés cacam (hoa-hang). Il y a sur un de ces grands navires douze voiles et au-dessous, jusqu’à trois. Leurs voiles sont faites de baguettes de bambous, tissées en guise de nattes ; on ne les amène jamais, et on les change de direction, selon que le vent souffle d’un côté ou d’un autre.
Quand ces navires jettent l’ancre, on laisse flotter les voiles au vent. Chacun d’eux est manœuvré par mille hommes, savoir : six cents marins et quatre cents guerriers, parmi les-