inhabité, sous lequel se trouve une baie appelée Le Lieu de la submersion des contemplatifs. Dans le même endroit se voient la caverne de l’orange et celle du sultan. Près de celle-ci est la porte (derwâzeh en persan, bâb en arabe) de la montagne.
C’est une des plus hautes montagnes du monde ; nous l’aperçûmes de la pleine mer, quoique nous en fussions séparés par une distance de neuf journées de marche. Pendant que nous en faisions l’ascension, nous voyions les nuages au-dessous de nous, qui nous dérobaient la vue de sa partie inférieure. Il y a sur cette montagne beaucoup d’arbres de l’espèce de ceux qui ne perdent pas leurs feuilles, des fleurs de diverses couleurs, et une rose rouge aussi grande que la paume de la main. On prétend que sur cette rose il y a une inscription dans laquelle on peut lire le nom du Dieu très-haut et celui de son prophète. Sur le mont il y a deux chemins qui conduisent au Pied d’Adam. L’un