est connu sous le nom de Chemin du père, et l’autre sous le nom de Chemin de la mère. On désigne ainsi Adam et Ève. Quant à la route de la mère, c’est une route facile, par laquelle s’en retournent les pèlerins ; mais celui qui la prendrait pour l’aller serait regardé comme n’ayant pas fait le pèlerinage. Le chemin du père est âpre et difficile à gravir. Au pied de la montagne, à l’endroit où se trouve sa porte, est une grotte qui porte aussi le nom d’Iskender, et une source d’eau.
Les anciens ont taillé dans le roc des espèces de degrés, à l’aide desquels on monte ; ils y ont fiché des pieux de fer, auxquels on a suspendu des chaînes, afin que celui qui entreprend l’ascension puisse s’y attacher. Ces chaînes sont au nomhre de dix, savoir : deux au bas de la montagne, à l’endroit où se trouve la porte, sept contiguës les unes aux autres, après les deux premières ; quant à la dixième, c’est la chaîne de la profession de foi (musulmane), ainsi nommée parce que l’individu qui y sera arrivé et qui regardera en bas de la montagne sera saisi d’hallucination et, de peur de